Vous connaissez le dicton :”on sait ce que l’on perd, mais pas ce que l’on gagne” ? Et oui l’herbe n’est pas plus verte ailleurs.
Après les vagues déferlantes de démissions que nous avons connu depuis les déconfinements et le retour au bureau, mouvement qui a vu le jour aux États-Unis plus connu sous le nom de Grande démission, un petit bilan s’impose et ça pique un peu.
Rappelons qu’on parle de près 50 millions de démissions outre atlantique et pas loin de 500 000 en France.
De nombreuses études nous annoncent qu’une grande proportion de salariés qui ont quitté leur société ces derniers mois entrent dans une phase de regret, voire de repentance, dans les médias anglo-saxons, on commence déjà à voir apparaître le terme de “Great Rethink”.
Il y a cette étude américaine réalisée par le site joblist. Elle nous révèle que 40% des candidats interrogés ne s’attendaient pas à avoir autant de difficultés à trouver un emploi à la hauteur de leurs exigences. Elle nous apprend aussi que 26% de ces “job seekers” regrettent leur décision de démissionner et pour 22% leurs anciens collègues leur manquent.
Toujours d’après cette étude, 17% des interrogés trouvent que leur nouvel emploi n’est pas en adéquation avec ce à quoi ils s’attendaient et enfin 16% réalisent à quel point leur ancien emploi était épanouissant.
Une autre étude, réalisée cette fois-ci par la société UKG révèle que 6 français sur 10 déclarent qu’ils étaient mieux dans leur ancien travail. Ce n’est que le début de ces études, car le phénomène de grand regret ou grande repentance ne fait que commencer et il risque de s’accélérer avec un éventuel retournement économique.
Nous risquons alors de voir l’accélération de ces salariés boomerang, ceux qui reviennent dans leur ancienne entreprise pour se faire recruter à nouveau…
Pionnier du Digital et Social Sourcing en France, Dan Guez évolue depuis près de 20 ans dans le monde du recrutement digital. Après plusieurs années au service d’Adecco puis Keljob, il devient Sales Manager du groupe AdenClassifieds (Cadremploi, Keljob). En 2008, Dan Guez co-fonde OpenSourcing, le premier cabinet de recrutement parisien exclusivement tournée vers la chasse de candidats sur Internet (open-web , réseaux sociaux, sites emploi, CVthèques, métamoteurs…). En 2014, il décide d’aller encore plus loin dans l’accompagnement de ses clients en faisant développer en interne un ATS 100% sourcing ! Reconnu dans l’écosystème RH français pour son expertise, Dan Guez intervient régulièrement sur des événements portant sur le recrutement digital et les thématiques du sourcing.