Il y a un vieux dicton qui dit : « faîtes un travail que vous aimez, et vous n’irez jamais au travail de votre vie ».
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En effet, et cela sonne comme une évidence, mais si vous aimez ce que vous faîtes, vous ne verrez jamais le temps passer, quelque soit la pénibilité de votre travail.
Mais que se passe t’il quand c’est tout l’inverse.
Quand vous détestez votre travail ? Que se passe t’il quand votre manque d’enthousiasme est tel que vous ne pouvez plus le cacher, le réprimer.
La solution n’est pas si évidente, surtout lorsqu’on on a un bon salaire, 5 semaines de congés payés, ou/et que le boulot en question vous procure des avantages certains (sécurité, horaires légères, tickets restaurant…)
Comme à notre habitude, et avant d’opter pour les solutions extrêmes, on vous aidez à vous poser les bonnes questions !
1. Détestez-vous vraiment votre travail ?
La question peut paraître stupide, et il y a de fortes chances que si vous lisez cet article, vous confirmiez par un haussement d’épaules et une moue dédaigneuse.
Mais cette question a cependant son importance. Plutôt devriez nous la reformuler par : « détestez vous votre travail, ou bien ce qu’il est devenu ? »
Par exemple : il y a 2 ans, au sein de votre agence, vous avez travaillé sur votre premier dossier client, effectué un travail impressionnant, qui vous a valu le respect de tous.
A cette époque vous avez aimé venir au travail, et vous vous souvenez même être resté parfois très tard sans jamais que vos supérieurs n’aient à vous supplier pour le faire.
Au fil des ans, le client en question, avec qui vous avez tant aimé travailler s’est développé, et la relation forcément aussi. Le travail n’est plus aussi gratifiant.
Le client lui n’est plus aussi sympathique, plus aussi accessible non plus. Au final, c’est donc plus la relation ou le cadre de travail que vous ressentez comme une charge pour vous, que le travail en question.
Dans ces cas là, vous pouvez tout simplement avoir besoin de changer votre paradigme. Il peut être intéressant de dresser une liste des avantages et des inconvénients de la manière la plus objective qui soit.
De cette façon là vous pouvez arriver à un constat surprenant qui pourrait stimuler à nouveau votre motivation.
2. Que pouvez-vous changer dans votre travail pour le rendre meilleur ?
Si malgré tout vous détestez votre travail et qu’en trouver un autre n’est absolument pas une option, quelle solution vous reste t’il ?
Il vous reste à regarder de plein front votre emploi actuel et identifier toutes les choses qui font que vous le détestiez. Commencez donc par faire une liste. (Encore une liste ? )
Notez toutes les raisons qui vous rendent malheureux. Que ce soient les gens avec qui vous travaillez, la culture d’entreprise, le nombre d’heures que vous effectuez, votre incapacité à vous développer au sein de la société, les clients, ou même l’argent.
Vous devez absolument identifier les problèmes avant de pouvoir les résoudre. Une fois que vous avez établi votre liste, priorisez la.
Quel est le plus gros problème en ce moment, et quel est celui que vous pouvez raisonnablement ignorer ?
Imaginons par exemple que le plus gros problème réside dans la culture d’entreprise.
C’est un cas très problématique car il est souvent impossible à votre niveau de pouvoir la changer complètement, ou du moins l’influencer.
Oui c’est vrai, mais il y a cependant des choses à faire.
- arrêtez d’écouter les commérages, et cessez d’y contribuer
- éviter les gens qui vous rendent malheureux, ou réduisez vos interactions avec eux.
- Tentez de passer à un autre département ou demander à travailler sur d’autres dossiers client.
- Pouvez-vous travailler de façon différente ?
- Pouvez-vous travailler à différentes heures, arriver plus tôt ou partir plus tard, afin de passer plus de temps seul ?
- Etc etc…
Vous ne serez pas en mesure de résoudre tous vos problèmes, mais vous pouvez effectuer certains changements qui aideront à rendre les plus choses plus tolérables.
3. Est ce le travail en soi ou le secteur d’activité que vous détestez ?
C’est une question très importante, car si vous ne faîtes pas le distinguo entre les deux, même si vous changez d’emploi mais que le secteur reste le même, vous n’aurez fait que déplacer vos problèmes.
Par exemple dans la publicité, quelque soit l’entreprise pour laquelle vous travaillez, certaines contraintes dues au secteur sont des intangibles : contact avec les clients, heures surchargées, travail pendant le week-end, stress…
Identifiez bien quelles sont les causes de votre détestation, et tentez de trouver leurs origines : travail ou secteur. La réponse est une partie de la solution…
4. Pourquoi ne pas trouver une activité secondaire ?
Il s’agit souvent d’emplois d’indépendants, mais qui permettront en plus des revenus secondaires qu’ils vous rapporteront, de libérer votre créativité, stimuler votre enthousiasme, bref vous donner une source de satisfaction qui rendra votre travail principal moins lourd, et qui sait à terme vous permettre d’envisager de le quitter.
5. Pourquoi continuez vous ce travail, si vous le détestez ?
Solution radicale, mais si les quatre points précédents ne constituent pas un élément de réponse pour vous, rappelez-vous, nous ne vivons qu’une fois.
Travailler ne doit pas vous rendre malheureux, au point que l’argent soit la seule raison légitime qui vous fasse garder votre emploi.
Si c’est le cas, vous n’avez plus assez de raisons pour rester. Oui, l’argent est important, mais votre bonheur et votre santé mentale l’emportent sur tout.
Ce n’est pas facile évidemment, mais il vous faut agir impérativement, et ne pas rester dans une position qui aura à terme un effet désastreux sur vous.
Revoyez votre CV, commencez à regarder autour de vous qui embauche, soyez pro-actif.
Le simple fait de vous préparer à quitter votre emploi, peut avoir des vertus psychologiques et vous remonter le moral, assez pour que le travail que vous détestez redevienne supportable pendant encore quelques mois.
Pionnier du Digital et Social Sourcing en France, Dan Guez évolue depuis près de 20 ans dans le monde du recrutement digital. Après plusieurs années au service d’Adecco puis Keljob, il devient Sales Manager du groupe AdenClassifieds (Cadremploi, Keljob). En 2008, Dan Guez co-fonde OpenSourcing, le premier cabinet de recrutement parisien exclusivement tournée vers la chasse de candidats sur Internet (open-web , réseaux sociaux, sites emploi, CVthèques, métamoteurs…). En 2014, il décide d’aller encore plus loin dans l’accompagnement de ses clients en faisant développer en interne un ATS 100% sourcing ! Reconnu dans l’écosystème RH français pour son expertise, Dan Guez intervient régulièrement sur des événements portant sur le recrutement digital et les thématiques du sourcing.